Bruno, 56 ans
Bruno Raffara, 56 ans, est veuf et père de trois enfants. Il a longtemps exercé comme enseignant dans le domaine de la gestion, dont seize ans à Saumur. En 2005, il ressent un appel du Seigneur en priant devant le tabernacle dans le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray. Il débute sa formation pour devenir prêtre en 2015.
Il a vécu son année de diaconat dans la paroisse Saint-Lazare-Saint-Nicolas (Angers).
Etre prêtre, ça te rend heureux ?
Quel que soit mon état de vie, être heureux c’est faire ce que le Seigneur me demande. Comme prêtre je serai heureux, comme époux je l’ai été, comme père et grand-père, cela a commencé il y a longtemps, et ce n’est pas près de finir.
Écouter Dieu et mettre en pratique ce qu’il me dit, c’est le laisser se servir de moi pour le bien des autres. Et comme l’Église est le corps du Christ, quand j’obéis à l’Église, j’obéis au Christ. J’aurai la joie de vivre chaque moment uni au Christ et pour mes frères et sœurs, la joie de célébrer les sacrements par lesquels le Christ agit pour les hommes. Pour ceux qui ne connaissent pas Dieu, les occasions de parler de lui sont plus nombreuses qu’on ne le croit : c’est en le faisant que la joie se communique.
Pourquoi contribuer à la vie et au soutien des séminaristes ?
Un séminariste n’est pas un extraterrestre ni un ange : il mange, habite un logement chauffé en hiver, s’habille, se déplace. Il suit des cours qui nécessitent des locaux adaptés, des professeurs qui se déplacent. Le monde n’a pas besoin de
chèques, il a besoin de Dieu. Tout ce que nous pouvons faire pour permettre au plus grand nombre d’entrer en relation avec Dieu est une bénédiction pour eux. Pour cela, une seule demande : soyez des chrétiens !
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