Deux nouveaux diacres pour le diocèse !

Au terme d’une longue formation, Sébastien Arnauld et Jacques Deplanne ont été ordonnés diacres permanents samedi 2 juillet à Angers. Une mission d’Église qui engage aussi leurs épouses. Qui sont-ils ? Comment ont-ils réagi à cet appel ? Témoignage

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Sébastien Arnaud avec Mgr Delmas

" Je n’aurais pas pu dire non… L’Église nous appelle, elle m’a fait cheminer depuis mon baptême ».Pour Sébastien Arnauld, professeur de conduite routière au lycée Wresinski d’Angers, l’appel au diaconat a vite été une "évidence".
Ainsi, quand le père Matthieu Lefrançois, curé de la paroisse Saint-Antoine-Saint-Serge d’Angers lui propose de « réfléchir » au diaconat, le père de quatre enfants n’a pas été surpris. D’autant qu’il faisait partie avec son épouse Claire d’une équipe d’accompagnement d’un diacre, et sa fille l’avait déjà « interpelé » sur ce sujet.

Un engagement en couple

Le diocèse d’Angers comprend aujourd’hui une cinquantaine de diacres permanents. Après l’appel, il est proposé aux postulants une année de discernement, puis six ans de formation qui ont lieu sur plusieurs week-ends dans l’année, en diocèse ou inter-diocèses. Parmi les thèmes abordés : la pensée sociale de l’Église, la liturgie, les sacrements ou la diaconie. Cette démarche qui engage toute la vie, doit se vivre en couple. « La formation est aussi (…) un temps pour se poser. Il s’agit de se mettre à l’écoute de l’appel (…) et de se décentrer de soi-même pour suivre le Christ et se laisser conduire par l’Esprit » (site du diaconat – portail de la CEF).

Se poser n’était pas au programme de Jacques Deplanne quand il a été appelé par le père Lefrançois également en 2015. Juriste, il dirigeait alors le chœur de la paroisse Saint-Serge depuis plusieurs années et l’appel l’a « un peu déstabilisé ». Avec son épouse Fabienne, ils ont finalement accepté de suivre l’année de discernement.
Après avoir « fait l’expérience des pèlerins d’Emmaüs », il se sent aujourd’hui à sa place. « Même s’il est ardu, ce cheminement permet de réaliser que le Christ marche à nos côtés. » relit Jacques qui a apprécié « d’avancer » lors de la formation. « Tout prenait sens. »

Jacques et Fabienne Deplanne

Joie de servir l’Église

Du côté de Sébastien, l’appel au diaconat a « fait renaître » son baptême. « Tout part de là ! » s’exclame-t-il. Malgré quelques questionnements (« est-ce bien raisonnable ? », « que vais-je apporter » ?), pour lui « c’est une joie de servir l’Église ! »