Jean Dinh, 37 ans
Jean, 37 ans, a grandi dans une famille pratiquante au Vietnam. Il a suivi des études de philosophie à Saïgon avant son arrivée en France en 2008 avec la Fraternité Missionnaire de l’Immaculée. Il a vécu son séminaire d’abord à Caen puis à Rennes, avant de rejoindre le diocèse d’Angers en 2018.
Il a vécu son année de diaconat dans la paroisse Saint-Pierre-en-Vallée (Beaufort).
Etre prêtre, ça te rend heureux ?
« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, … » (Jean 15, 16). Donc je réponds un appel du Seigneur. Honnêtement, notre vie ce n’est pas que le bonheur : elle est mélangée entre sacrifice et joie. Mais aujourd’hui, mon choix s’oriente d’abord vers une vie heureuse !
Ma joie de devenir prêtre, c’est d’abord celle de tous les chrétiens qui se savent connus et aimés de Dieu. Ensuite, c’est celle de vivre dans une relation personnelle d’amour avec le Christ en servant les autres. Puis celle de célébrer l’Eucharistie et les sacrements. Enfin, c’est la joie d’annoncer l’Évangile. Auprès des incroyants, je crois en la parole de Jésus : « Tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13, 35)
Pourquoi contribuer à la vie et au soutien des séminaristes ?
Pour former un prêtre, nous avons besoin de beaucoup de temps : six à huit ans pour la formation au séminaire. Cette formation coûte cher, environ 20.000 euros par personne et par an pour le logement, la nourriture, les cours, l’assurance, les déplacements, les retraites.
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