Comment la question de l’appel au ministère vient-elle chez les jeunes garçons aujourd’hui ?

Comme dit la chanson : « Chacun sa route, chacun son chemin » Concernant l’appel du Seigneur, il y a bien des façons de le recevoir… Pour beaucoup, le fait de côtoyer l’Eucharistie est un moyen pour percevoir la profondeur du message et la puissance du Christ, Roi et Serviteur ; Son exemple de vie invite le jeune garçon à vouloir le suivre. En parcourant les pages de la Bible, des appels se font jour pour certains comme entrainés dans ce mouvement d’hommes et de femmes engagés à la suite de Dieu et du Christ.

Le fait aussi de rencontrer des prêtres par des Temps forts, une vie d’équipe, une aumônerie sont des lieux pour percevoir l’enjeu d’une vie donnée. Le fait de vivre un temps plus long avec un prêtre, lors d’un séjour, d’une marche, d’un pèlerinage, les Journées Mondiales de la jeunesse vient interpeller. Le service, au sein d’un mouvement, comme le scoutisme, aide à entrer dans une attitude qui, un jour permettra un questionnement plus sérieux.

La famille pour certains est capitale alors que pour d’autres, elle va être un réel frein. Pour beaucoup, l’expérience de la pauvreté, en France où à l’étranger n’est pas anodin. Elle donne goût à se donner en totalité. Suite à cette expérimentation, se développe en eux, un désir de radicalité du don de soi.

Aussi, pour un certain nombre, un appel direct venant d’une personne laïque ou d’un prêtre va interpeller et bien souvent ouvrir à un processus vocationnel. Ces premiers appels doivent, par la suite, être accompagnés, relus et encouragés pour pouvoir faire le pas, plus tard. L’accompagnement spirituel, la rencontre de d’autres jeunes en questionnement vocationnel, vont conforter le candidat pour oser entrer dans une communauté religieuse ou à devenir prêtre.

Père Luc Bénêteau
Responsable du Pôle Pastorale des Vocations