La Croix de l’Avent de l’ACAT
Chaque dimanche, prier pour une victime de la torture

En 2022 le temps de l’Avent commence
le dimanche 27 novembre.
Sur le site de l’ACATun “Carroussel” présentera
chaque dimanche la personne proposée à votre intercession.
Les voici :
Dimanche 27 novembre
Arabie Saoudite : Israa Al-Ghomgham.
Israa Al-Ghomgham - ici sa photo - a été arrêtée le 6 décembre 2015 pour avoir manifesté pacifiquement en faveur de la minorité chiite au cours du printemps arabe (2011) ; en 2018 elle est menacée de la peine capitale, condamnée en février 2021 à 8 ans de prison.
Maintenant âgée de 33/34 ans, Israa Al-Ghomgha a été condamnée en février 2021 à 8 ans de prison pour avoir manifesté pacifiquement.
Dimanche 4 décembre
au Congo : Dieu Merveille Ebalenini.
EBALENINI Dieu Merveille - ici sa photo - , 19 ans, est élève en classe de terminale. Il a été enlevé le 14 février 2021, aux environs de 2 heures du matin au domicile de sa tante par des éléments en uniforme appartenant à l’unité de police BSIR (Brigade Spéciale d’Intervention Rapide). Le jeune EBALENINI Dieu Merveille reste introuvable jusqu’à ce jour.
Les parents vivent dans la crainte que leur enfant ait été tué. La disparition forcée est une pratique intolérable. Elle constitue un crime au regard du droit international des droits de l’homme. Une enquête devrait normalement être ouverte ; à ce jour, rien n’a été fait.
Dimanche 11 décembre
au Mexique : Abraham et German Lopez Montejo.
Indigènes Tzotils, torturés, leur culpabilité a été fabriquée de toute pièce.
Arrêtés le 17 janvier 2011 sans mandat d’arrêt, les frères López - ici leur photo - ont été torturés deux jours durant. Menacés de mort, les deux frères ont été contraint d’avouer être les auteurs d’un meurtre qu’ils n’avaient pas commis. La sentence tombe et Abraham et Germán écopent d’une peine totale de 75 ans de prison. Le caractère arbitraire des procédures a été souligné par un groupe d’experts des Nations unies.
Ayant toujours clamé leur innocence, les frères López ont enfin été libérés le 16 mai 2022. Le combat à leurs côtés n’est pas fini pour autant : pleine réparation doit maintenant leur être accordée.
Dimanche 18 décembre
au Vietnam : Ho Duy Hai.>
Dans les couloirs de la mort depuis 12 ans, pour un crime qu’il n’a pas commis.
Accusé du meurtre de deux jeunes femmes dans la province méridionale de Long An en mars 2008, Ho Duy Hai - ici sa photo - a été condamné à la peine capitale en décembre 2008, après une enquête bâclée. Il avait 23 ans. En détention provisoire, sous la torture des aveux lui ont été arrachés, sur lesquels il est revenu par la suite. Ces aveux sont la seule ‘preuve’ sur laquelle se base sa condamnation. - Le 4 décembre 2014, son exécution est stoppée in extremis la veille de son application par le président de l’époque Truong Tan Sang sous la pression de l’opinion publique. - Le 30 novembre 2019, la plus haute instance du parquet vietnamien, le Parquet populaire suprême (Supreme People’s Procuracy, SPP) annonçait que le cas de Ho Duy Hai avait “souffert de sérieux vices de procédures ayant affecté la qualité des preuves”. Il avait alors demandé à ce que la Cour suprême du Vietnam annule l’ensemble des verdicts précédents.
A la suite de la Décision de la Cour populaire suprême de Hanoï du 8 mai 2020, tous les recours jurdiques sont épuisés, il est toujours condamné à mort. Ho Duy Hai pourrait être exécuté à tout moment.
Ho Duy Hai, 37ans, est dans les couloirs de la mort depuis 12 ans. Le seul espoir restant est une mesure de grâce du président de la République socialiste du Vietnam ou une demande de révision de l’Assemblée nationale ou des autorités judiciaires.