Les laïcs dans la pastorale des funérailles

En 2013 dans le diocèse d’Angers, près de 1 500 laïcs font partie de la pastorale des funérailles. Ils accompagnent les familles avant, après et pendant la célébration des funérailles. Le diocèse d’Angers revient sur leurs missions et sur l’importance de leur formation.

Quel rôle peuvent avoir aujourd’hui les laïcs dans la célébration des funérailles ?


Depuis une trentaine d’années, les laïcs occupent une place de plus en plus importante dans l’accompagnement des familles en deuil. Deux missions leur sont confiées.
Les équipes d’accompagnement, réunissant, laïcs, prêtres et diacres, sont là pour recevoir les familles au moment du décès. Les membres de ces équipes, deux personnes la plupart du temps, aident à la préparation de la célébration, à laquelle ils assistent. Ils suivent, plus souvent en rural qu’en ville, la famille jusqu’au cimetière où ils peuvent conduire la prière. Quant au prêtre, même s’il n’est pas présent à la célébration, il rencontre les familles à un moment ou un autre. Cela peut être le dimanche suivant lors de la célébration eucharistique à laquelle les familles ont été invitées.
Parmi les laïcs membres de ces équipes, certains reçoivent une mission supplémentaire : celle d’officiant. Ce sont eux qui conduisent la célébration en l’absence de prêtre ou de diacre. Aujourd’hui, environ 200 personnes dans le diocèse remplissent ce rôle.
Les familles acceptent plutôt bien cette place des laïcs au moment des funérailles.

Quelle formation leur est proposée ?

Pour les membres des équipes d’accompagnement, la formation s’étend sur deux ans, à raison de cinq rencontres annuelles. Ces rencontres ont lieu dans les paroisses. Nous formons ainsi entre 60 et 80 personnes tous les ans. Le doyenné peut ensuite proposer une formation continue.
Les personnes appelées pour la conduite de la prière des funérailles, quant à eux, reçoivent trois jours de formation complémentaire. A l’issue de cette formation, leur curé leur remet une lettre de mission. Il est souhaité que cela ce fasse en présence de la communauté paroissiale.
De plus une journée de formation continue est proposée tous les ans, comme celle du 21 novembre prochain.

Y a-t-il des qualités particulières demandées pour faire partie de ces équipes ?

Il faut bien sûr faire preuve d’une très grande qualité d’écoute et d’une grande disponibilité. Les décès surviennent à n’importe quel moment, il faut recevoir les familles sans attendre.
Mais les laïcs engagés dans la pastorale des funérailles doivent également avoir toujours à l’esprit que leur mission est une mission d’Eglise, portée par eux, mais également par le prêtre et la communauté chrétienne.
Enfin, ils doivent entretenir un lien serein avec la mort, et conserver une grande foi dans l’espérance de la résurrection. Au diocèse, nos formations sont là pour les accompagner sur ce point en particulier.