À Cantenay, des centaines d’enfants ont « marché derrière l’âne » !


18 décembre 2022

| Actualités du diocèse |
Les enfants autour de l'âne - crédit paroisse Saint-Jean XXIII

Comme l’année dernière, la paroisse Saint-Jean XXIII a invité les familles à la « Marche derrière l’âne » vendredi 16 décembre à Cantenay-Epinard. Une caravane originale qui symbolise la marche de Joseph et Marie, depuis Nazareth jusqu’à la crèche de Bethléem.

En ce vendredi 16 décembre, la nuit est glaciale. La caravane se met en place dans un pré de Cantenay Épinard au nord d’Angers. Marie et Joseph sont venus, accompagnés de l’ânesse Jackotte, pour refaire le trajet de Nazareth à Bethléem… Mais cette fois, ils étaient accompagnés d’une centaine d’enfants et leurs parents emmitouflés dans des écharpes et des bonnets. Chaque enfant s’est muni de son lumignon qu’il a confectionné à l’école ou au catéchisme.

« On avait fabriqué une étoile géante autour d’une corde… Ce soir-là, nous suivions tous la même étoile » raconte sœur Anne-Véronique Dauvisis, religieuse des Serviteurs de l’Évangile, en charge de la catéchèse sur la paroisse.

Suivre l’étoile, comme l’ont fait les rois mages il y a 2000 ans pour aller adorer l’enfant Jésus. « Le texte de l’Évangile est relié à quelque chose de concret, c’est plus facile de faire comprendre aux enfants l’histoire de Noël » apprécie Olivier, un papa.

Un rendez-vous fédérateur pour la paroisse

Dans cette paroisse rurale, la « Marche derrière l’âne » est devenue un rendez-vous incontournable de l’Avent. C’est une ancienne tradition paroissiale, qui a été remise au goût du jour il y a deux ans et qui, comme l’année dernière, mobilise du monde !

Comme ce paroissien qui s’est occupé le l’ânesse : « pendant trois semaine, il l’a entrainée à faire le tour du village pour l’habituer » relate sœur Anné-Véronique. Mais il a fallu aussi concevoir tous les lumignons pour les enfants : ils sont été préparés dans un stand marche de noël du village. La mairie a été aussi impliquée, en acceptant de faire défiler l’information de la « Marche derrière l’âne » sur le panneau électronique de la ville. Une directrice d’école a aussi contribué à la beauté des chants en prêtant une bonne sono. Et le diacre de la paroisse a « confectionné à la dernière minute un lumignon de 3 m de haut, ce qui nous a permis de ne pas perdre Joseph, Marie et l’âne, au milieu de la caravane que nous formions » se souvient sœur Anne-Véronique.

Une ferveur palpable

Joseph et Marie - crédit paroisse Saint-Jean XXIII
Joseph et Marie – crédit paroisse Saint-Jean XXIII

« Il y a des moments où Dieu se fait manifestement présent, à travers les uns et les autres » poursuit la religieuse, en citant l’exemple de cet enfant qui en arrivant dans l’église a improvisé le rôle d’un berger,. « Il nous a introduit dans l’expérience des bergers face aux anges, telle que nous la rapporte l’Evangile »…

L’arrivée dans l’église (qui accueillait cette nuit-là la lumière de Bethléem), s’est déroulé au son mélodieux de Douce nuit : « cela nous a mis dans une ambiance de contemplation, tous assis autour de la crèche, bien accueillis par la chorale de la paroisse et les instruments ».