10 décembre 2023
Sainte Eulalie
Le diocèse d’Angers, comme les autres diocèses de France, s’inscrit avec la Conférence des évêques de France dans la lutte contre les abus sexuels et spirituels dans l’Eglise.
Dès 2016, au moment de l’intensification des révélations de cas d’abus sexuels, une cellule d’écoute régionale pour les Pays de la Loire a été créée : paroledevictimespaysdeloire@gmail.com
En 2021 une cellule d’écoute des personnes victimes et leurs proches, pour le diocèse d’Angers est mise en place : Parole de Victimes Anjou paroledevictimesanjou@diocese49.org Elle est composée de cinq professionnels, hommes et femmes formés à l’écoute, dont deux juristes et un médecin.
Une cellule d’action pour le diocèse d’Angers pour lutter contre les abus sexuels, les abus de pouvoir et de conscience, existe également. Avec l’aide de professionnels, sa mission est en particulier d’évaluer et d’ajuster les pratiques des acteurs pastoraux en contact avec des mineurs, en s’appuyant sur le document “Lutter contre la pédophilie”.
Une Charte de protection des mineurs pour l’exercice des éducateurs et animateurs auprès des jeunes du diocèse est rédigée et signée par toutes les personnes en contact avec des mineurs dans le diocèse.
Des célébrations de repentances sont organisées depuis 2021, ainsi que des rencontres et temps d’échanges en paroisses.
Le diocèse d’Angers réalise également un livret mis à disposition de tous et distribué dans les paroisses pour sensibiliser et renseigner sur la lutte contre ces abus dans le diocèse.
Depuis 2016, l’intensification des révélations d’abus sexuels dans l’Église ont conduit à mettre en place des dispositifs pour l’écoute des personnes victimes et leur famille. Dans la société civile, des associations se sont également organisées.
La Conférence des évêques de France (CEF) a créé :
De cette écoute croissante des personnes victimes, naissent une prise de conscience et une profonde compassion.
En 2018, la prise de conscience s’accroît encore.
De ce travail découlera la décision de faire appel à une Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE)
Un travail interne et externe est alors engagé en 2018 :
Un travail avec des personnes victimes continue notamment sur la prévention des abus ; le suivi des personnes auteurs ; la manière de faire mémoire ; le soutien financier aux victimes.
Une collaboration avec la justice se précise avec la signature de protocoles avec les parquets.
En mars 2021, les évêques annoncent et mettent en œuvre trois types de mesures qui seront évaluées dans le rapport de la CIASE :
1) l’accueil et accompagnement des personnes victimes et un travail mémoire de ce qui s’est passé avec la création d’un lieu permanent et d’une journée annuelle dédiés.
2) Le renforcement des procédures de justice canonique
3) Le renforcement des structures de la CEF avec création d’un service dédié en son sein.
Crée en 2018, présidée et conduite par Mr. Jean-Marc Sauvé (haut fonctionnaire récemment retraité) ; la commission est composée de 12 hommes et de 10 femmes, tous laïcs, appartenant à des générations différentes. Pour consulter la composition de la Commission, cliquez ici.
Cette commission s’emploie à :
La Commission a travaillé de manière approfondie : animation de réunions publiques sur le territoire français ; demande d’informations aux diocèses et congrégations religieuses ; consultations des archives diocésaines ; audition d’évêques et autres responsables sur les mesures prises depuis 2000.
Le rapport est remis publiquement le 5 octobre 2021, aux évêques de France et aux supérieurs des congrégations religieuses, après 3 ans de travail.