27 juillet 2024
Sainte Nathalie et ses compagnons
Avec l’Épiphanie et les rois mages, revient le temps des galettes. Mais d’où vient cette tradition ?
Entreprises, associations, groupes d’amis : le mois de janvier est l’occasion de se retrouver autour d’une galette des rois. Qu’elle soit briochée, à la frangipane ou aux fruits confits, c’est une plongée dans l’enfance et la convivialité qui fait son retour en ce début d’année.
Mais d’où vient cette tradition de « tirer les rois » ? A-t-elle vraiment un lien avec les Rois mages venus adorer le Christ enfant ?
La galette vient des Saturnales, une fête romaine célébrant le dieu Saturne et le Soleil d’où sa forme ronde et dorée. On y glissait un haricot en guise de fève et celui qui la trouvait était déclaré roi. Ce mêlaient à ce repas maîtres et esclaves, sans distinction.
L’église s’est emparé de cette fête païenne mais conviviale en la faisant coïncider avec l’Épiphanie, célébration des rois mages.
Photo d’illustration – crédit chef Simon
L’Épiphanie qui signifie « manifestation » en grec, est un moment de grande joie où nous célébrons la révélation du Christ venu sur terre pour sauver les hommes, en prenant son humanité la plus humble et fragile, celle d’un petit enfant. C’est le sens profond de la fête de l’Epiphanie qui, avec l’évocation des mages venus d’Orient, rappelle également la dimension universelle du message évangélique.
Et cette joie est encore plus grande quand elle est partagée, notamment autour d’une galette.
Un bel exemple dans notre diocèse : chaque année, la paroisse de Trélazé organise une galette « inter religieuse » partagée entre catholiques et musulmans.
Alors, réjouissons-nous de ce mois de partage, de louange et de…… gourmandise !