Rencontre avec le père Vincent Artarit, Délégué Diocésain à la Formation pour le Ministère


30 mai 2023

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Père Artarit, vous êtes le DDFM de notre diocèse, pouvez-vous nous expliquer ce que cela signifie et quelle est votre mission ?

Le DDFM est le Délégué Diocésain à la Formation pour le Ministère, il est chargé des séminaristes. Je suis là pour faire le lien entre l’évêque et les séminaires.
Cette mission me rend très heureux. C’est une grande chance et un honneur que d’être chargé d’accompagner les séminaristes. Je ne suis pas là pour les former mais bien pour les accompagner, leur montrer la vie du diocèse. Je dois être disponible pour eux, réactif et m’assurer de la bonne cohésion de l’équipe.

Pouvez-vous maintenant nous présenter les séminaristes de notre diocèse ?

Il y a 5 séminaristes pour notre diocèse : quatre au séminaire de Nantes et un à Rome. Ils ont, en moyenne, 26/27 ans.

Merci beaucoup, père, pour toutes ces précisions. Pouvez-vous, s’il vous plaît, revenir sur le parcours « classique » que suit un séminariste ?

Lorsque le jeune se pose la question de sa vocation sacerdotale, il est mis en relation avec le service des vocations qui l’aide dans sa réflexion. Il part ensuite en année propédeutique, ou année de fondation spirituelle, à La maison Charles de Foucauld, en Ille et Vilaine. À l’issue de cette année, s’il désire continuer, il demande à l’évêque d’entrer en formation, c’est l’évêque qui choisit alors son lieu de formation : Nantes ou Rome.
Au bout de cinq ou six ans d’études et de stages en paroisse, il est ordonné diacre puis, en général 6 mois après, en juin, prêtre.
Il est possible de faire une année de césure entre l’année 2 et l’année 3. Pour faire un stage, terminer un cursus universitaire, ou partir comme coopérant à l’étranger.

Pour terminer notre entretien, de gros travaux ont été entrepris au séminaire St Jean de Nantes, qui ont changé la façon de vivre des séminaristes, pouvez-vous nous en dire plus ? Qu’est ce que ces travaux ont changé au quotidien des séminaristes ?

Grâce aux travaux, les séminaristes vivent en fraternité. Plusieurs colocations ont été aménagées et leur permettent d’apprendre le « vivre-ensemble ». Le séminaire leur offre une formation spirituelle, cette vie en collectivité leur permet d’acquérir une formation humaine.
Chacun prépare un repas par semaine pour sa colocation et lorsqu’ils ne sont pas en paroisse le weekend, ils restent ensemble. Les années de séminaires et les diocèses d’appartenance sont mélangés dans ces colocs. C’est un vrai plus pour le séminaire.