27 juillet 2024
Sainte Nathalie et ses compagnons
Comme chaque année, l’Enseignement catholique du Maine-et-Loire a convié les médias à sa traditionnelle conférence de presse de rentrée. Une nouvelle année scolaire sous le signe de la fraternité pour les 65900 élèves inscrits cette année.
Ce 6 septembre 2023, l’Enseignement catholique du Maine-et-Loire, piloté par Philippe Trillot directeur diocésain, a tenu sa conférence de presse de rentrée. Le Conseil de direction, heureux d’accueillir un nouveau membre délégué à la tutelle diocésaine (Jean-Jacques Erceau), a livré quelques éléments marquants de ce début d’année scolaire.
Une rentrée sereine et encourageante
Première bonne nouvelle : l’augmentation du nombre d’enfants scolarisés dès la petite section ! Un signal positif important donné par les familles qui plébiscitent ainsi la qualité d’accueil et le projet éducatif des établissements du réseau.
Laurent Baudrez, responsable des services généraux, souligne combien les équipes éducatives ont à cœur de « prendre chacun pour ce qu’il est ». « Dès la mi-août, beaucoup d’enseignants se sont mobilisés pour proposer un accueil personnalisé des familles et des nouveaux élèves » a-t-il indiqué.
Autre sujet de satisfaction, partagé par Nathalie Hérin : le label « ouverture internationale ». En charge des ressources humaines, elle souligne combien ce label, obtenu par 21 établissements de toutes tailles, met en projet les équipes, donne du souffle et de la cohérence à ce qu’elles entreprennent, et suscite des initiatives concrètes au service du développement intégral des personnes au sein des établissements !
Mais si la rentrée a été sereine en Anjou, plusieurs chantiers sont à l’œuvre.
Favoriser l’accueil de tous
Ainsi, la mixité reste un cheval de bataille pour l’Enseignement catholique qui, dans sa charte, a pour premier fondement l’accueil de tous. « Pourquoi certains ne viennent pas, ou semblent empêchés de venir à nous ? » questionne Phillipe Trillot. « Faut-il envisager des contributions différenciées, travailler à des mutualisations et à des solidarités entre établissements pour maintenir des écoles là où les dynamiques territoriales s’essoufflent ? » Des pistes sont à l’étude et des réalisations à l’œuvre, fruits d’un dialogue constant avec les familles, les élus et acteurs locaux. C’est le cas par exemple, pour les écoles Ste-Marie de Noyant, Notre-Dame du Chêne rond au Puy St-Bonnet ou encore du regroupement d’intérêt pédagogique (RPI) créé à l’école St René de La Possonnière.
Autre sujet majeur, le harcèlement. « L’Enseignement catholique n’y échappe pas », déplore Luc Trottier, responsable du département éducation. Alors, comment faire régresser ce fléau ? Un accompagnement avec des outils concrets a été proposé aux chefs d’établissements, notamment pour travailler en amont sur le climat scolaire dans son ensemble, et « vivre toute différence comme une richesse et une chance ».
Là encore, le dialogue doit être favorisé pour « éviter les maux en les mettant en mots » et faire vibrer la fraternité perçue par ces responsables comme le socle de notre tryptique républicain « liberté, égalité, fraternité ».
« Édifier la fraternité » : c’est sur cette conviction, éclairée par le verset biblique « Qu’as-tu fait de ton frère ? (Gn 4) » que s’appuie le cap donné pour cette année à l’ensemble du réseau. « Un appel pour chacun à une préoccupation, voire à une responsabilité à l’égard de l’autre », insiste le père François Gourdon, adjoint de direction. Comment au long de cette année, faire résonner cet appel dans les communautés éducatives ? Les idées ne manquent pas et la créativité des équipes va pouvoir s’exprimer !
Car les écoles, les collèges et les lycées fourmillent de talents. Pour le directeur diocésain, il ne fait d’ailleurs aucun doute que « la bonne santé de notre enseignement catholique en Maine-et-Loire repose sur les talents partagés des élèves, de leurs familles et des équipes éducatives » !