Traitement, indemnités, retraite… quels sont les revenus d’un prêtre ?


5 octobre 2023

| Info Donateurs |

Le prêtre ne reçoit pas de salaire, il perçoit une indemnité que la Conférence des Evêques de France valorise chaque année. Ainsi l’indemnité minimum garantie conseillée par la CEF est passée en 2023 à 1009€ par mois, honoraires de messes inclus.

Pour nos 31 prêtres non retraités

Le diocèse d’Angers verse une indemnité mensuelle en moyenne de 1035€ dont 450€ d’honoraires de messes à ses prêtres en activité. Ces derniers reversent majoritairement 360€ à la paroisse pour leurs frais de logement et de subsistance.

Cette indemnité est soumise à cotisations sociales : 630€ d’assurance vieillesse et maladie et 7€ de mutuelle. Ainsi, la charge d’un prêtre (non retraité) est de 20 000€/an.Il faut

enfin ajouter à ce montant les frais de déplacement et de formation dont le montant est d’environ 3000€/an/prêtres (y compris pour les prêtres retraités).

Pour nos 116 prêtres retraités (ou « pensionnés »)

La CAVIMAC* leur verse une pension. Cette pension est difficilement quantifiable car elle est différente d’un prêtre à l’autre en fonction de ce qu’il aura cotisé au cours de sa vie. L’association diocésaine versera un complément de ressources aux prêtres pour ceux qui sont en dessous du revenu minimum. Dans notre diocèse, 32 prêtres touchent un complément.

Les prêtres retraités perçoivent également les honoraires de messes.

*Caisse d’Assurance Vieillesse Invalidité et Maladie des Cultes.

Le diocèse accueille en plus 26 prêtres/religieux venant d’autres diocèses, congrégations ou communautés

C’est l’association diocésaine qui les rémunère et prend en charge les cotisations selon les conventions établies et dans les mêmes conditions que les prêtres diocésains.

Nos 4 prêtres partis en mission extérieure sont, quant à eux, pris en charge par leur diocèse d’accueil

L’ensemble des traitements et charges de nos prêtres, du séminaire à la retraite, représente un coût annuel pour le diocèse de 1,2 M€ et est financé intégralement par les dons, les diocèses ne recevant en effet aucune subvention, ni de l’Etat, ni du Vatican.