27 juillet 2024
Sainte Nathalie et ses compagnons
Ils sont une dizaine, parfois plus, parfois moins, à se retrouver régulièrement pour louer, partager l’Évangile ou la Parole que l’Esprit Saint leur adresse et porter leurs malades dans la prière.
Être médecin, c’est soigner les corps mais souvent aussi, dans la confidentialité de leur cabinet, c’est recueillir l’expression d’une souffrance plus morale, sociétale ou psychologique. : violences conjugales, difficultés liées au chômage, angoisse face à la vie, etc., le praticien est souvent le seul confident de ces patients qui n’ont personne vers qui se tourner.
« Nous avons un grand privilège en tant que médecin, c’est la confiance de nos patients mais cela représente aussi une grande responsabilité : d’abord en être digne, c’est à dire l’accueillir quelque soi notre relation avec ce patient mais aussi aider nos frères à porter ces souffrances particulières par la prière » explique le docteur Charles Pardessus, médecin de ville, engagé dans cette fraternité depuis son internat. Et quoi de mieux que de prier entre pairs qui vivent les mêmes choses.
C’est ainsi que s’est créé il y a une dizaine d’année cette communauté de médecins, inspirée de la communauté de l’Emmanuel ; ils se réunissent pour prier et porter leurs malades d’une autre manière que celle de la thérapie classique.
Placée sous la protection de Mère Thérésa, religieuse au plus près des pauvres souffrants, les réunions débutent toujours par des chants de louanges puis temps de prières et échanges sur la Parole laissent place au partage des situations douloureuses confiées aux praticiens – porter à plusieurs, la charge est moins lourde. Ce qui les aident : « quand nous soignons un frère, même si c’est difficile parce qu’on est fatigué ou qu’il est difficile, se souvenir qu’il est aimé de Dieu et qu’à travers lui, c’est le Christ que je soigne » confie le docteur Pardessus. En réunion, chaque cas évoqué est confié à la Vierge Marie, Celle qui comprend tout et qui intercède pour nous auprès de son Fils
À nous aussi, d’aider cette belle communauté de prières et l’ensemble des soignants en ce dimanche de la santé en les confiant, comme leurs malades, à la bienveillance du Seigneur et à la prière de Marie.