Mois de mai, mois de Marie


Décorations des statues, fleurs devant les maisons, chapelets… Pourquoi le mois de mai est-il appelé le « mois de Marie » ? Dans le diocèse, les nombreux sanctuaires mariaux illustrent la dévotion ancestrale des chrétiens pour la Sainte Vierge.

Pourquoi le mois de mai est-il dédié à Marie ? Depuis quand ?

« C’est à Rome, à la fin du 16ème siècle, qu’est née la coutume de consacrer le mois de mai à une prière mariale renforcée. (…) Un bel acte de piété envers Marie mais aussi un engagement à se sanctifier jour après jour » détaille le père Renaud Saliba, recteur du sanctuaire de Pontmain qui apporte cet éclairage sur le portail de l’Église catholique en France.
« Par la suite, les Jésuites ont beaucoup œuvré pour diffuser cette dévotion dans toute l’Italie. Ils recommandaient que, la veille du 1er mai, dans chaque maison, on dresse un autel à Marie, décoré de fleurs et de lumière. La famille était invitée à se réunir pour prier en l’honneur de la Sainte Vierge et à tirer au sort un billet indiquant la vertu à mettre en application le lendemain.
Cependant c’est en approuvant cette dévotion en 1815 que le Pape Pie VII (1742-1823) va permettre sa très grande diffusion dans toute l’Eglise. Le mois de Marie sera célébré dans les paroisses et dans les familles » complète le père Saliba.

Dévotion mariale en Anjou

Une piété populaire qu’on retrouve aussi en Anjou, comme le raconte père Denis Richard, curé de la paroisse Ste Bernadette d’Angers et directeur des pèlerinages diocésains.Retour ligne automatique
« Dans mon village de Rochefort sur Loire autrefois, on mettait des fleurs dans les maisons, les écoles et les paroisses pendant le mois de Marie. Le soir, on récitait le chapelet dans les quartiers. On nous passait des diapos. Les jours précédant l’Ascension, il y avait aussi les prières pour les récoltes ».

Tout cela illustre la dévotion des chrétiens du diocèse à la Vierge Marie. Il faut savoir que le diocèse a été consacré à Notre-Dame, après que saint Martin eut ramené les reliques de saint Maurice au Ve siècle.

Les nombreuses chapelles (et depuis les apparitions de Lourdes, les reproductions de la grotte) et les sanctuaires mariaux sont aussi témoins de cette piété mariale : à Béhuard, au Marillais, à Nantilly et aux Ardillers à Saumur. Ou encore à Montplacé dans le segréen ou à Bellefontaine et Hautefoy dans le Vihersois.

photos ©archives diocésaines © communication diocésaine