2 décembre 2024
Sainte Bibiane
Bienveillance, esprit familial… La fondation FASSIC, qui regroupe des structures médico-sociales d’inspiration chrétienne en Anjou et en Picardie, prend soin de chaque résident avec humanité. Mais face au manque drastique de moyen, elle s’est mobilisée ce mardi 24 septembre.
« Ici on se sent bien, on est dorlotés ! »
Savez-vous qu’en Anjou, il existe des établissements médico-sociaux où les résidents sont heureux, et où le personnel aime venir travailler ? Grand âge, sanitaire, handicap… Dans ces 24 structures situées en Anjou, chaque résident est accompagné « comme une personne à part entière » avec sa vulnérabilité, ses besoins, ses joies et ses peines. Le « prendre soin, dans un esprit de service » y est préservé comme un trésor.
Au service des plus fragiles
Ces établissements qui comptent aujourd’hui 1200 salariés, sont tous, dans leur structure actuelle, issus de maisons fondées au XVIIe siècle par des congrégations religieuses (les Sœurs missionnaires de l’Évangile, nées de la fusion des Sœurs de St-Charles et de Sainte-Marie, et les Sœurs hospitalières de St-Joseph de Beaupréau).
En 2017, les religieuses ont regroupé ces établissements sous l’égide de la Fondation pour l’action sanitaire et sociale d’inspiration chrétienne (FASSIC), dans le but de pérenniser leurs œuvres en Anjou et dans la Somme, au service des plus fragiles. Le diocèse d’Angers est co-fondateur de cette fondation par le biais de son fonds de dotation Patrimoine et solidarité en Anjou. Il est aussi présent au conseil d’administration, en tant que partenaire institutionnel.
Manque de moyen : une mobilisation a eu lieu mardi 27 septembre
Malgré le dévouement du personnel soignant et administratif, des proches et des bénévoles autour des personnes accueillies, certains établissements se voient aujourd’hui confrontés à un manque drastique de moyens.
« On est au bord de la rupture » alerte le directeur général de la FASSIC, Pascal d’Halluin, qui regrette qu’il y ait eu « des oubliés dans les bénéficiaires du fond Ségur (qui prévoit la revalorisation des salaires du personnel soignant dans les établissements sociaux et médico-sociaux, ndlr), en précisant toutefois que le « département est à l’écoute ».
Il regrette de voir « certains établissements proches du dépôt de bilan car le gouvernement ne remplit pas ses obligations », en faisant référence à la loi grand-âge (permettant de bénéficier du nombre d’accompagnants nécessaire par résident, ndlr) qui n’a pas vu le jour ».
Pascal d’Halluin souhaite aujourd’hui que les structures de la FASSIC, à but non-lucratif et d’inspiration chrétienne, « soient reconnues comme un service public et disposent des même moyens »
C’est dans cet esprit que la fondation a fait le choix de se joindre à la mobilisation « Les vieux méritent mieux ! » initiée par la Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées (FNADEPA). Ce rendez-vous a eu lieu ce mardi 24 septembre de 15h à 16h devant chaque établissement.
Les établissements de la FASSIC en Anjou :
Angers : EHPAD Sainte-Marie la forêt, EHPAD Saint-Martin, Béguinage Saint-Martin
Dans les Mauges :
Beaupréau : Etablissement multiservice Saint-Martin (handicap adulte, EHPAD…),
Chaudron-en-Mauges : village santé Saint-Joseph
Hôpital de proximité réparti sur les deux sites de Chaudron-en-Mauges et Beaupréau
Contact : Contact – (fassic.org)