11 février 2025
Bienheureuse Héloïse
Ce vendredi 18 octobre, les membres de la Cellule de veille bioéthique du diocèse se sont retrouvés au Tiers-Lieu de l’Esvière à Angers pour une journée de ressourcement. Animée par Marie-Dominique Trébuchet, théologienne et membre de cette cellule de veille, cette journée a été l’occasion pour les participants de réfléchir sur le thème de la conscience. Une thématique importante, en particulier quand on parle de sujets bioéthiques. Claire, du service Foi et membre de la cellule de veille, nous raconte cette journée :
« Nous avons réfléchi sur ce thème à partir de textes, mais aussi à partir de notre réflexion personnelle. Qu’est-ce que c’est la conscience ? L’aboutissement de cette réflexion c’est qu’exercer sa conscience en liberté demande du travail. C’est un chemin exigeant, car il faut faire l’effort de se former. »
L’Église explique dans la constitution Gaudium et spes, au paragraphe 16 ce qu’est la conscience : « Cette voix, qui ne cesse de le presser [l’homme] d’aimer et d’accomplir le bien et d’éviter le mal, au moment opportun résonne dans l’intimité de son cœur : « Fais ceci, évite cela » ».
Il a été intéressant de se rappeler que c’est notre conscience qui nous guide. Nous ne sommes pas libres d’aller contre notre conscience. Si notre conscience nous dit d’aller vers ce chemin et bien nous allons vers ce chemin. D’où l’importance de se former pour éclairer notre conscience, afin qu’elle nous aide à choisir ce qui est bon pour nous.
Pour cette journée, nous étions accompagnés par le père Jean-Marie Gautreau qui est notre aumônier. Il est vraiment précieux d’être formé et accompagnés ensemble, prêtre et laïcs.
Pour ce temps de ressourcement, nous avons eu la chance d’être accueillis au tiers-lieu de l’Esvière, que nous avons pu visiter. C’était très intéressant d’avoir une interaction avec un lieu qui n’appartient pas au diocèse, mais qui accueille beaucoup de personnes engagées au service de l’Église. L’endroitest très axé sur l’écologie intégrale et propose beaucoup de formations sur ce sujet.
Nous sommes ressortis de cette journée avec quelques outils mais aussi avec la certitude que choisir en conscience est un chemin qui est très exigeant. Cela nous rappelle qu’il est de notre devoir de nous former nous-même mais aussi de former les autres à exercer leur conscience. »