1 septembre 2025
Saint Gilles
Originaire du Bénin, le père Fiacre Guedjo, 31 ans, a passé deux mois en service pastoral dans la paroisse Saint-Hilaire en Vihersois. Une expérience « très enrichissante » pour le jeune prêtre, qui découvrait la France pour la première fois.
À quelques jours du vol retour pour le Bénin, le père Fiacre a exprimé toute sa « satisfaction » après son séjour pastoral en Anjou. « J’ai fait en France de belles rencontres : d’abord la culture, mais aussi toutes les personnes qui m’ont accueilli » relit le prêtre qui a été ordonné il y a deux ans.
« Ce qui m’a marqué le plus, ce sont les fidèles qui ont été prévenants et accueillants, m’invitant à partager un repas ou à découvrir la région » rapporte-t-il.
Soutien précieux des paroissiens
Sans les bénévoles, la mission dans cette paroisse rurale de 17 clochers aurait été plus compliquée. « Les paroissiens venaient me chercher à chaque messe puis me ramenaient ensuite. Tout avait été planifié et organisé avant mon arrivée » raconte avec gratitude ce formateur et économe du séminaire de Natitingou (nord Bénin). Pour les fidèles, la venue du père Fiacre a été également très appréciée.
« Le père Fiacre a été sensationnel, il s’est très vite adapté… Il a dû célébrer une sépulture à peine arrivé par exemple. Et il était toujours souriant, très poli. Sa présence a été un vrai bonheur pour nous tous ! » loue Danielle, paroissienne, qui s’est occupée entre autre de l’organisation du co-voiturage pour véhiculer le prêtre.
Lorsqu’on lui demande comment il a vécu son arrivée pour la première fois en France, il répond : « je n’ai pas vécu cela comme un ‘choc des cultures’ mais plus comme une adaptation ».
Cet été, 30 prêtres originaires d’Afrique ont passé deux mois en service pastoral pour assurer les célébrations dans les paroisses du Maine-et-Loire. Objectif : comme le père Fiacre, prêter main forte aux prêtres de la paroisse et leur permettre de prendre du repos, mais aussi faire l’expérience de l’Eglise universelle.