29 octobre 2025
Saint Narcisse
Samedi 25 octobre, des fidèles se sont retrouvés au monastère de Martigné-Briand pour échanger sur le lien entre la liturgie et l’écologie intégrale. Une initiative de la commission écologie intégrale du diocèse. Récit d’un participant.
« Sœur Claire, moniale et théologienne, a parcouru avec nous des textes bibliques qui abordent les offrandes des prémices (Lévitique 2 et 23, Nombres 15, Deutéronome 26), premiers fruits de la récolte. Tous ces gestes d’offrandes viennent servir la relation à Dieu. Le peuple reconnait l’action de Dieu dans son histoire et lui répond dans cette relation d’offrandes précieuses.
Dans le nouveau testament (Col. 1), le lien avec l’incarnation rappelle que dans le dessein du Père, le Verbe, le Fils incarné a tout créé en Lui. C’est le premier-né qui est le « prémice » de toute la création. La création unit à Dieu, le Christ en est la tête.
Après la messe, à côté de la salle de réunion où des moniales tenaient un Conseil de la Congrégation, nous avons échangé avec Sœur Nathanaëlle et Sœur Marie sur le thème de l’engagement des monastères à développer le Label Eglise Verte. Pour témoignage, un moine d’Egypte disait « qu’à chaque retour de voyage en avion il plante un arbre en signe d’alliance » avec le Seigneur et sa création.
L’eau est primordiale dans l’histoire du Salut
Enfin, à partir de la prière du rituel des bénédictions de l’eau à la veillée pascale, avec le Père Jean-Marie Gautreau, nous avons pris conscience que l’eau est primordiale avec l’Esprit Saint dans l’histoire du Salut. Qu’elle était avant toute chose, première créature dans l’ordre de la création. Qu’elle avait reçu la « mission » de nous rendre sensibles à la grâce de l’Esprit Saint. Comment baptiser un enfant ou un adulte avec une eau souillée et polluée ? Vivre avec une eau saine et pure est un combat spirituel et concret dans nos sociétés.
Chacun est reparti après la célébration des Vêpres, dans laquelle l’encens dégageait une bonne odeur, celle de l’offrande de la prière du soir. »