Congrès international de la catéchèse à Rome : transmettre aux enfants la joie de croire !


15 septembre 2022

| Actualités du diocèse |

82 pays représentés ! Des catéchistes du monde entier se sont réunis à Rome, du 8 au 10 septembre, pour le congrès international de catéchèse. Ils en sont repartis reboostés dans leur mission. Parmi eux, une délégation du diocèse d’Angers. Témoignages.

Comment parler de Jésus aujourd’hui en 2022 ? C’est sur cette question qu’ont planché pendant trois jours les catéchistes de tous les continents. Dont quatre Laïques en mission ecclésiale (LEME) de la catéchèse du diocèse.
La session avait cette année pour thème : « Le catéchiste, témoin de la vie nouvelle dans le Christ ».
Afrique, Amérique, Europe ou Asie… tout le monde ne s’y prend pas de la même manière pour porter le message de la foi. « Nous avons découvert par exemple que dans certains pays d’Afrique, la catéchèse se fait parfois en couple » rapporte Claire, l’une des participantes. Comme elle, l’équipe d’Angers a été marquée par la dimension universelle de ce congrès. Ainsi, Emmanuelle a échangé avec des catéchistes de Zambie, d’Azerbaïdjan ou d’Angleterre.

Être catéchiste, c’est d’abord rayonner de sa foi


Le congrès a rassemblé une vingtaine d’évêques, environ 400 religieux et plus de 900 laïcs. Conférences, ateliers en plusieurs langues, temps de prière communs… Une démarche d’Église synodale (en chemin ensemble) soucieuse de transmettre la foi aux plus jeunes. Comment le catéchiste de demain est appelé à parler du Christ aux enfants ? « La nouvelle évangélisation, c’est de se dire qu’on est tous, comme baptisés, un peu catéchistes ! » relit Marie-Bénédicte. « Être catéchiste, ce n’est pas faire le caté, mais rayonner d’abord de sa foi » complète Claire.
Le programme dense et diversifié de la session a permis en effet de faire émerger que les catéchistes de demain sont appelés à « être des messagers d’amour, heureux d’être chrétien », plutôt que de dispenser une instruction verticale.

En découle une invitation à surtout « écouter les enfants plutôt que les entendre ». « Leur dire qu’ils sont aimés de Dieu » plutôt que leur demander d’aimer Dieu, ajoute Marie-Bénédicte, avant de citer Saint Oscar Roméro : « La chrétienté n’est pas un ensemble de règles, mais une personne qui m’aime et qui demande mon amour ».
La session s’est achevée par la rencontre très attendue, avec le pape François, qui a fait écho de son expérience personnelle d’une catéchiste religieuse, Sr Dolores, « qui l’a marqué par son charisme. »

« Quelle grâce de vivre de tels moments ! » s’est réjoui Muriel, la responsable diocésaine de la catéchèse.

Réécouter l’émission du 2 septembre annonçant le congrès (Vitamine C sur RCF Anjou)