Diaconat : qui sont les trois futurs diacres ?


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Samedi 4 mars à Cholet, Benoît Dillé, Patrice Ménard et Joseph-Emmanuel Vitour seront institués aux ministères de la parole et de l’eucharistie par Mgr Delmas. Qui sont-ils ?

Au début, il y a cet appel : « On te verrait bien diacre, avec ce que tu fais dans la paroisse…» Ou encore : « As-tu pensé à devenir diacre ? ». Mais l’interpellation officielle vient du diocèse : « Voulez-vous réfléchir à la vocation diaconale ?» Un appel extérieur qui interroge : « Pourquoi moi ? »
Puis vient le temps de la prière et de la réflexion en couple. Car le diaconat implique des changements : famille, travail, service des pauvres, prière des psaumes… Après une année de discernement, suivent quatre années de formation au rythme de rencontres mensuelles et de temps forts interdiocésains. Les candidats font appel, autour d’eux, à une équipe d’accompagnement. Après l’admission, vient la cérémonie de l’institution aux ministères de la parole et de l’eucharistie.

Qui sont les futurs diacres ?

Fidèles de la paroisse Bienheureux-Antoine-Chevrier, Benoît et Sylvie Dillé (à gauche sur la photo) habitent Cholet. Originaire du milieu ouvrier, Benoît est responsable chantier, engagé dans l’action syndicale. Il veille aux bonnes relations et se rend proche des jeunes professionnels. Avec Sylvie, ils forment une « famille soudée » où se transmettent les valeurs de la foi et de la participation à la vie de l’Église. Benoît aime cultiver des légumes pour sa famille et pour les partager aux autres.

Patrice et Gwénola Ménard (au milieu sur la photo) vivent à Gennes et font partie de la paroisse Saint-Maur-en-Loire-et-Vallée. Après une formation aux métiers du bois puis des espaces verts, Patrice travaille aujourd’hui dans une société proposant des parcours de catéchèse en lien avec le diocèse. Avec Gwénola, il accompagne des personnes fragiles à l’Arche. Il anime les célébrations. Pour lui, le diaconat est le prolongement de l’engagement du mariage. « Il est important d’accueillir notre prochain fragilisé et de partager les valeurs de la foi auprès des enfants, » confie-t-il.

Quant à Joseph-Emmanuel et Geneviève Vitour (à droite sur la photo), ils habitent le Louroux-Béconnais, et sont des fidèles de la paroisse Bienheureux-Noël-Pinot. Joseph-Emmanuel travaille dans l’agro-alimentaire et s’investit en paroisse : préparation au mariage, accompagnement des malades à Lourdes et association bienheureux Noël-Pinot. La vie de famille est « primordiale et chaleureuse ». « La prière fait partie de la journée et de toute la vie. ». Son épouse et lui se sentent
« bien implantés » dans leur milieu rural avec des liens fraternels et amicaux, des services rendus, des échanges pleins de confiance.