24 avril 2024
Saint Fidèle de Sigmaringen
La disparition de Benoît XVI, le 31 décembre dernier, nous affecte tout particulièrement puisqu’il a été notre pape de 2005 à 2013. Il a été le pasteur bon et fidèle durant ces années et, après sa renonciation, il a poursuivi son ministère d’intercession et de prière si essentiels pour la fécondité de l’Eglise.
Nous le remercions pour ses grandes qualités de théologien qu’il a mises au service de l’Eglise et de sa mission dans le monde d’aujourd’hui. Il nous laisse en particulier de grands textes sur la charité et l’espérance et également cette lettre sur le développement humain intégral dans la justice et la charité.
Je souligne ici une dimension qu’il a mise en lumière dans son encyclique : « Dieu est Amour ». Il écrit ceci au numéro 28 : « l’Amour – Caritas sera toujours nécessaire, même dans la société la plus juste… Cela nous invite à comprendre qu’il n’y a aucun ordre juste qui puisse rendre superflu le service de l’amour. Cet amour n’offre pas uniquement aux hommes une aide matérielle mais également réconfort et soin de l’âme, aide souvent plus nécessaire que le soutien matériel ».
Nous confions le pape Benoît dans notre prière. Nous pourrons le faire tout spécialement en nous unissant à la célébration de l’eucharistie que je célèbrerai, en sa mémoire, ce mercredi 4 janvier à 19 heures à la cathédrale Saint Maurice.
[/+Emmanuel Delmas
évêque d’Angers/]
Ecouter le témoignage de Mgr Delmas sur RCF Anjou