L’histoire de saint Maurice et de ses compagnons


À la fin du IIe siècle, saint Maurice était à la tête d’une légion appelée la « légion thébéenne », car les soldats venaient de Thébaïde (Égypte actuelle). Cette légion composée de chrétiens s’était couverte de gloire après de nombreuses victoires en Gaule.

Désobéissant à un ordre de l’empereur, les soldats, Maurice à leur tête, refusèrent de sacrifier aux dieux romains. Apprenant qu’ils allaient persécuter d’autres frères chrétiens, les soldats de Maurice se retirèrent près d’un lieu appelé aujourd’hui Saint-Maurice-d’Agaune (Suisse).

Quand l’empereur Maximien l’apprit, il ordonna de les décimer. Saint Maurice et ses 6 000 hommes ne résistèrent pas et restèrent fidèles à leur foi jusqu’au martyre.

Sur le lieu de ce massacre, une basilique fut élevée par saint Théodore au IVe siècle. Dans les siècles qui suivirent, le culte de saint Maurice et de ses compagnons se répandit en Suisse et dans les régions voisines. À la fin du IVe siècle, les reliques du saint furent déplacées à Angers. Il devint alors titulaire de la cathédrale et patron du diocèse.

Saint Maurice et ses compagnons sur la façade de la cathédrale d’Angers