2 décembre 2024
Sainte Bibiane
En cette fin avril, l’Eglise fête Sainte Marie-Euphrasie Pelletier et Saint Louis-Marie Grignon de Montfort, deux saints qui ont tous les deux vécu dans notre diocèse d’Anjou.
« Sœur Marie-Euphrasie Pelletier est une femme pour aujourd’hui. Cette femme charismatique aux mains vides avait un cœur rempli de l’amour inimaginable de Dieu. Et toute sa vie, elle a voulu transmettre sans relâche cet amour aux femmes que la vie a malmenées. Ce zèle ardent et dynamique qui habitait son cœur l’a propulsé dans le monde. Elle a désiré ardemment que le monde entier bénéficie de « l’œuvre du salut lancé par St Jean Eudes » qui disait : « Le Cœur aimable de Jésus est une fournaise d’amour », il nous a donné son propre cœur pour que nous nous aimions. « Je leur donnerai un cœur nouveau et je mettrai mon esprit nouveau au milieu de vous ». (Ez 36,26) »
(extrait tiré de l’article paru lors du 150e anniversaire de sa mort en 2018, par les religieuses du Bon Pasteur d’Angers)
Aîné de dix-huit enfants, Louis-Marie Grignon nait à Montfort près de Rennes, le 31 janvier 1673. A 19 ans, il entre au séminaire Saint-Sulpice de Paris. Ordonné en 1700, il devient aumônier de l’hôpital de Poitiers et partage la table des plus démunis. Il rassemble les jeunes filles désireuses de servir les pauvres, qui deviendront les Filles de la Sagesse. Mais les autorités, dérangées par le zèle du saint homme, le renvoient de l’hôpital. Il se rend alors à pied à Rome pour demander au pape d’être envoyé en mission à l’étranger. Mais c’est en France que le saint-père pour prêcher des missions paroissiales. Là encore il suscite l’enthousiasme. Entièrement voué à la Mère de Dieu, il écrit « L’amour de la sagesse éternelle » et surtout le « Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge » en 1712.
Animé d’un sens aigu de la mission, il fonda des congrégations parmi lesquelles les Filles de la Sagesse et les Frères de Saint-Gabriel. Il meurt à Saint-Laurent-sur-Sèvre le 28 avril 1716. Il est enterré dans la basilique.
Le père de Montfort a visité plusieurs fois l’Anjou : notamment lors de ses prédications dans l’ouest de la France quand il était tout jeune prêtre, mais aussi en 1715, quand il est venu se reposer à la Séguinière un an avant sa mort l’année suivante. Dans la petite chapelle de Notre-Dame de Toute-Patience se trouve une petite statue d’une Vierge Marie sculptée par Louis-Marie lui-même. Cette chapelle est très vite devenue par la suite un lieu de pèlerinage.