Semaine Missionnaire Mondiale : le bel héritage du diocèse


11 octobre 2024

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La semaine missionnaire mondiale aura lieu du 13 octobre au 20 octobre 2024, jour de la quête pour l’Église universelle. L’occasion de se repencher sur le riche héritage missionnaire du diocèse.
Saviez-vous que dans les années 1970, le diocèse a envoyé plus de 300 missionnaires, prêtres ou religieux ou religieuses, porter la bonne nouvelle à l’étranger ?

Un peu d’histoire…

Ils s’inscrivent dans les pas de pionniers de la mission originaires de l’Anjou comme Saint René Goupil au XVIIe s, le père Amand Maupoint, évêque de la Réunion ou le père Charles Renou en Chine. Aussi, XXe s, le père Alphonse Bossard qui fonda une léproserie au Malawi, ou le Bx Jean Chevillard, assassiné en 1994 en Algérie, qui fait partie des 19 martyrs d’Algérie béatifiés en 2018. Il y eut aussi sœur Yvette Jolivet qui vécut 55 ans à Madagascar auprès d’enfants de la rue, sœur Marie-Thérèse Maillet qui servit au Maroc puis en Syrie et en Irak et tant d’autres… Beaucoup moins nombreux, des prêtres ou religieux et religieuses servent encore aujourd’hui l’Église aux quatre coins du monde avec les Missions étrangères de Paris (MEP), par exemple, ou au sein de leur congrégation.

Chaque année, quelques jeunes volontaires de notre diocèse font le choix de passer un ou deux ans sur le terrain pour vivre une expérience inter-Église ou simplement mettre leurs compétences au service d’autrui (voir le témoignage d’Alice) avec la Délégation catholique pour la coopération (DCC), ou Fidesco.
Les nombreuses maisons-mères de congrégations missionnaires qui existent en Anjou (sœurs du Bon Pasteur, soeurs de Sainte-Marie de Torfou, religieuses de la Providence de La Pommeraye, …) témoignent
de cet héritage missionnaire de l’Anjou, tout comme le service diocésain de la coopération missionnaire qui fut très actif pendant plus de cinquante ans. En témoigne aussi l’inoxydable vitalité des « camps missionnaires » pour les jeunes, spécialité de l’Anjou ! Chaque été, le camp Service missionnaire des jeunes (SMJ), et le camp Terres lointaines (CTL), font le plein avec une quarantaine d’inscrits en moyenne.

Le visage de la mission évolue

Depuis quelques années, le visage de la mission évolue. Les jeunes vocations qui frappent à la porte des congrégations viennent d’Afrique pour la plupart. Chaque année, une soixantaine de prêtres d’autres pays postulent pour venir servir en paroisse l’été : le diocèse en accueille chaque été entre 20 et 30 sur son territoire. Comme un juste retour des choses, un siècle après l’évangélisation de l’Afrique par les missionnaires européens comme les Pères Blancs. « Avant, la mission, c’était essentiellement de l’Europe à l’Afrique, aujourd’hui c’est l’inverse » confirme le père Maurice Sanou, accompagnateur du service diocésain de la Mission universelle. Il encourage « un échange de part et d’autre, dans les deux sens ». Ce souhait fait le lien avec le thème de la Semaine missionnaire mondiale de cette année, « Allez et invitez tout le monde à la noce (Mt 22,9) » : le Christ a initié cette ouverture donc il n’y a plus de frontières à la mission !